La raison d’être du Campus
Le périmètre du campus est composé de métiers œuvrant au service la valorisation du patrimoine. Ce sont des métiers qui relèvent bien souvent, du fait de la présence de savoir-faire d’exception, du patrimoine immatériel (les métiers d’art, la gastronomie mais aussi certains métiers du bâtiment tels les tailleurs de pierre, ou du paysage tels les jardiniers du patrimoine).
Ces métiers sont nombreux en raison d’une activité professionnelle inscrite au sein d’une région dotée d’un patrimoine d’une richesse exceptionnelle, avec des sites reconnus au niveau mondial par l’Unesco.
Ces métiers partagent également des problématiques communes appelant des réponses communes : une faible visibilité des acteurs, un déficit d’attractivité des emplois, des modes d’apprentissage qui se perdent, un vieillissement des salariés et des chefs d’entreprises et une faible rentabilité des secteurs.
L’objet de ce campus est d’apporter des réponses éducatives à ces problématiques impliquant les professionnels et la recherche et de contribuer au soutien d’un modèle économique, à l’échelle de la région.
L’offre de formation
L’offre de formation va du CAP aux masters spécialisés dans le patrimoine (université de Tours). Elle couvre tous les champs sectoriels du campus : métiers du bâtiment, du paysage, métiers d’art, de l’hôtellerie-restauration et du tourisme. On peut citer, pour illustrer, les formations suivantes :
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Les partenaires internationaux
Ils sont particulièrement nombreux et ne peuvent pas être tous cités. Néanmoins, un accent est mis sur le renforcement et le développement de partenariats forts, sur des problématiques spécifiquement patrimoniales. Au plan de l’académie, le Land de Saxe-Anhalt, la Toscane, les Abruzzes, la Catalogne sont prioritaires, bien que non exclusives, en raison de la présence de patrimoines remarquables.
De nombreux accords bilatéraux ont lieu avec l’ensemble des pays européens, dans le cadre d’échanges d’élèves ou de PMFP dont certains porteurs de projets ambitieux, notamment en Belgique. De par son activité, l’université est par ailleurs ouverte sur la quasi-intégralité du monde.
Les lieux totems
Deux lieux emblématiques incarneront la vitrine régionale des métiers en accueillant tout type de public autour de diverses manifestations scientifiques et culturelles, croisant les regards sur les différents métiers du campus : expositions, formations, séminaires, centre de ressources, restaurant…
La Villa Rabelais : lieu historique abritant l’IEHCA et la cité de la gastronomie.
Campus des métiers et de l’artisanat de la CRMA, au cœur des métiers rares :
- des plateaux techniques pour l’apprentissage de métiers rares,
- une surface adaptée aux expositions des métiers d’art,
- un lieu d’hébergement important : ce second lieu totem remplira deux fonctions complémentaires à la Villa Rabelais :
- Construire un lieu de vie et de mémoire des métiers en danger : ressources, fond d’archives ;
- Adopter un modèle de formation permettant la survie des formations en danger, en s’imposant comme référent expert sur le territoire national et international ;
- un lieu d’accueil et d’hébergement pour les invités du Campus, en lien avec son espace d’hébergement et de restauration.
Les 3 actions phares
Le Campus porte une diversité d’actions concourant à l’affirmation d’un modèle économique durable pour la Région Centre-Val de Loire, exportable sur d’autres régions nationales ou internationales. Sans prétendre à l’exhaustivité, on peut citer trois axes forts de développement.
La création d’une plateforme de formation numérique, en partenariat avec l’ARD Intelligence des patrimoines, afin d’inscrire les formations dans une logique tout au long de la vie mais également de démocratiser l’accès à la connaissance et à la culture en tout point du territoire régional. Il s’agit de faire de cet éclatement du territoire régional une force pour la modernisation de l’enseignement mais également pour les transferts de technologie. Cette plateforme incarne l’étroite collaboration entre enseignement, recherche et professionnels.
La création des chantiers d’insertion école, entreprise et recherche, sur des sites historiques d’exception, en France et à l’étranger, associés à des modules de formation accélérés en langue. Les arts de vivre et les métiers d’art permettent d’ouvrir le Campus sur des échanges réciproques avec les professionnels et les structures de formation, en France (par exemple Chambord) et à l’étranger (par exemple les Abruzzes ou la Toscane). Ils permettent d’être en contact avec une diversité de pratiques et de cultures professionnelles et de diffuser des savoir-faire régionaux. Grâce à l’implication des professionnels, la restauration du patrimoine, les apports éducatifs et la découverte des métiers vont de pair. Le volet international de ces opérations est essentiel car il contribue par ailleurs à la consolidation d’une citoyenneté européenne chez les jeunes apprenants.
La valorisation des métiers par des actions ciblées sur les collèges (outils en réalité augmentée, visites et pratiques sur des chantiers historiques, formation des professeurs principaux aux différents métiers) et la co-construction (établissements, université, institutionnels, milieux-socio-économiques), d’un web-documentaire interactif de valorisation des métiers au travers de l’histoire, du patrimoine et plus généralement de la culture régionale, à des fins pédagogiques mais également touristiques.
