Cérémonie de remise des diplômes des Meilleurs Ouvriers de France de Centre-Val de Loire au Lycée Hôtelier de l’Orléanais d’Olivet

La 27e cérémonie de remise des diplômes des meilleurs ouvriers de France de Centre-Val de Loire s’est tenue mardi au Lycée hôtelier de l’Orléanais, à Olivet.

Publié le 29/01/2025 | Modifié le 02/02/2025

La 27e cérémonie de remise des diplômes des meilleurs ouvriers de France de Centre-Val de Loire s’est tenue mardi au Lycée hôtelier de l’Orléanais, à Olivet. Jean-Philippe Agresti, recteur de l’académie d’Orléans-Tours, Sébastien Lebœuf, Martine Veillault, Luc Chatel, Antoine Chevalier et Stéphanie Hein étaient présents pour célébrer cet événement.

Luc Chatel, président du Comité d’organisation des expositions du travail et de l’examen Un des meilleurs ouvriers de France, a salué les lauréats en déclarant : « Ce que vous avez réalisé est exceptionnel. Vous vous êtes engagés dans cette aventure à laquelle vous avez consacré deux à trois années, mille cinq cents heures de travail pour certains. Vous êtes l’incarnation de l’excellence. Cet examen est totalement atypique et unique en France. Être Meilleur ouvrier de France va changer votre vie, c’est le Graal. »

Les quatre lauréats, sélectionnés parmi 41 candidats, ont partagé leurs parcours inspirants. Stéphanie Hein, de l’Indre-et-Loire, première femme à être Meilleure ouvrière de France dans la profession de boucherie-étal, a raconté : « J’ai toujours cuisiné avec mes parents. J’aime le travail bien fait, j’aime tout donner tout. » Pour le concours, elle a réalisé un chef-d’œuvre de douze pièces de viandes sur le thème des Jeux olympiques.

Antoine Chevalier, tailleur de pierre de l’Eure-et-Loir, a expliqué avoir commencé le métier à quatorze ans : « Lors d’une sortie avec l’école, à 11 ans, j’ai été séduit par cette profession. J’ai demandé à ma mère si c’était un métier. C’était peu connu, et elle m’a dit que c’était un métier d’artiste. Mes parents auraient aimé que je sois ingénieur, mais ils m’ont laissé suivre ma voie. J’ai fait une formation pendant dix ans chez les Compagnons de France. » Il a réalisé une élégante colonne en pierre de Bourgogne.

Martine Veillault, de l’Indre-et-Loire, est l’une des deux Meilleures ouvrières de France en vannerie. Sa passion est née en regardant son grand-oncle et sa grand-tante travailler quand elle avait 8 ans. « Dans la vannerie, le plus, c’est que nous cultivons nous-même la matière première. J’aime former les jeunes et transmettre ma passion. » Elle a réalisé un luminaire et un panier breton.

Enfin, Sébastien Lebœuf, du Cher, boucher-étal, a la particularité de ne faire que les marchés. Issu d’une famille de bouchers, ses deux frères sont aussi Meilleurs ouvriers de France. « Je me suis dit, “jamais deux sans trois !”. Et puis je suis un boulimique de savoir, j’aime aller toujours plus loin, et apprendre. »

Tous ont souligné combien le soutien de leurs conjoints a été exceptionnel et essentiel pendant ces centaines d’heures de travail pour arriver au plus haut.

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