Elle vise à concrétiser un engagement mutuel entre l’ARS Centre-Val de Loire et l’Education nationale pour rendre effectifs et sécuriser les parcours scolaires des élèves en situation de handicap, de l’école maternelle (rendue obligatoire pour tous) jusqu’à la fin de leur scolarité. La scolarité des élèves en situation de handicap en milieu scolaire ordinaire devient ainsi le principe directeur de cette coopération, tout en conservant l’accès aux dispositifs spécialisés si nécessaire.
L’ARS et l’éducation nationale souhaitent avec la signature de cette convention se coordonner efficacement pour répondre aux différentes problématiques que peut rencontrer un élève en situation de handicap dans le cadre de sa scolarisation et dans une logique d’école réellement inclusive. Les différentes modalités de scolarisation (individuelle, collective en ULIS ou en Unité d’Enseignement) feront ainsi l’objet d’un partenariat renforcé avec un maillage ajusté aux besoins territoriaux, en lien avec les MDPH (maison départementale des personnes handicapées).
Concrètement, la convention entend faire bénéficier les professionnels de l’éducation nationale (enseignants, directeurs et chefs d’établissement, médecins et infirmières scolaires, AESH…) de l’expérience et des compétences des professionnels du secteur médico-social (psychologues, psychothérapeutes, ergothérapeutes, SESSAD,…).
L’organisation du travail des AESH en PIAL (pôles inclusifs d’accompagnement localisé) sera également progressivement renforcée par des personnels relevant du médico-social.
Ce partenariat se traduit également pour les jeunes concernés par la création d’unités d’enseignements pour enfants autistes (maternelle et élémentaire), la transformation des structures médico-sociales (SESSAD et ITEP - institut thérapeutique, éducatif et pédagogique) pour qu’elles s’insèrent en milieu ordinaire dans les écoles de secteur où vivent les élèves.
Des mesures sont également prévues afin de préparer ces élèves à leur insertion professionnelle, notamment dans le cadre du PRITH (plan régional d’Insertion des travailleurs handicapés) et promouvoir leur accès aux études supérieures.
