Enseigner la grammaire

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Les séances qui sont présentées ci- dessous sont le résultat des journées de formation organisées en 2011 et 2012 sur l’enseignement de la grammaire dans le cadre des nouveaux programmes de français en baccalauréat professionnel.

 

Quelle terminologie employer ? Comment structurer une séance de grammaire ? Comment l’intégrer à la séquence, la rattacher à l’objet d’étude ? Comment éviter d’enseigner la langue déconnectée du contexte ? Toutes ces questions posées par l‘ introduction, dans les programmes, de notions de grammaire précises ont nourri des échanges intéressants et abouti à la construction des scénarios de séances proposés ici. 

Ces scénarios mettent en œuvre une démarche d’enseignement/apprentissage de la langue qui s’appuie sur un corpus de textes, part de son observation et conduit l’élève par des activités de repérage, de classement et de justification à identifier le fait de langue étudié, à comprendre son fonctionnement et à formuler la règle correspondante. Ainsi, progressivement, l’élève apprend à raisonner sur la langue : à observer et à nommer, à comparer et à déduire des hypothèses, à justifier, à manipuler, à transformer et à réinvestir dans des productions complexes… 

La démarche fondée sur un corpus de textes s’oppose à l’approche déductive fréquemment rencontrée, qui vise l’exhaustivité et que l’on peut schématiser de la sorte : 

-1) définition de la notion et illustration par des exemples, 

-2) application « mécaniste » dans des exercices sans complexification, dont on peut supposer qu’ils ne permettent pas le transfert de la notion (si on refait la même leçon, l’élève rencontre les mêmes difficultés). 

Les professeurs de lettres-histoire /géographie qui ont participé aux différentes formations ont accepté de s’initier au travail sur corpus et ont activement contribué à la réalisation des séances présentées. Qu’ils en soient ici remerciés. En tant qu’animatrice du groupe des formateurs de Lettres, je sais aussi le travail patient de relecture, d’assemblage et de finalisation que Sophie Delobelle-Cherrier, Stéphanie Perrin et Annabel Touzani ont accompli, sans compter leur temps, et cela dans le but de mettre en valeur le travail de leurs collègues. Merci très sincèrement à elles trois de la qualité de leur investissement. 

En conclusion, il importe de dire que ces propositions à expérimenter avec les élèves cherchent à aider nos collègues dans leurs pratiques et sont des exemples de ce qu’il est possible de faire en grammaire. Chacun-e doit pouvoir les adapter au contexte d’enseignement qui lui est spécifique. 

Françoise Torregrosa, animatrice du groupe Lettres PLP, Lycée F. Clouet, Tours

Cohérence textuelle  Modalisation  Interrogatives   relatives