La collection Haute Couture Printemps-Été 2024 de Schiaparelli, orchestrée par Daniel Roseberry, s’est imposée comme une véritable exploration de la frontière entre l’organique et l’artificiel. L’une des pièces les plus saisissantes de ce défilé est la robe "Robot", une création qui incarne la rencontre fascinante entre le corps humain et l’univers mécanique.

La robe "Robot" se distingue par sa silhouette sculpturale, aux lignes rigides et anguleuses, imitant des armatures robotiques. Fabriquée à partir de matériaux métalliques polis et de textiles ultra-techniques, la robe évoque un exosquelette futuriste, suggérant un hybride entre une armure de haute couture et une machine humanoïde. Les détails complexes en or et argent renforcent cette illusion mécanique, créant une pièce à la fois imposante et audacieuse.

Fidèle à l’esprit surréaliste de la maison Schiaparelli, la robe "Robot" ne se contente pas d’imiter la technologie, elle la transcende en une œuvre d’art portative. La juxtaposition de matériaux technologiques et de textures rappelant la peau crée une tension visuelle intrigante, brouillant les frontières entre le naturel et l’artificiel. Cette création s’inscrit dans la tradition de la maison d’introduire des éléments artistiques et conceptuels dans la mode, tout en explorant de nouveaux territoires esthétiques.

Avec la robe "Robot", Daniel Roseberry propose une vision avant-gardiste de la haute couture, où la technologie et le design futuriste fusionnent pour créer une mode qui questionne l’avenir du corps et de l’habillement. La pièce évoque la robotisation et l’intelligence artificielle, tout en restant profondément enracinée dans le savoir-faire artisanal propre à Schiaparelli. C’est cette combinaison d’innovations technologiques et de maîtrise traditionnelle qui fait de cette robe un symbole de la couture de demain.