Foire aux questions sur le CCF

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1. Qu’est-ce qu’une situation d’évaluation ?

On peut définir une situation d'évaluation de la manière suivante : c'est une situation qui permet la réalisation d'une activité dans un contexte donné. Son objectif est l'évaluation des compétences et des savoirs mis en œuvre dans la situation donnée, et requis pour la délivrance de l'unité. La délivrance d'une unité peut rendre nécessaires plusieurs situations d'évaluation.
Les situations d'évaluation sont définies, pour chaque unité, dans le règlement d'examen de chaque diplôme qui est précisé dans le référentiel.

2. Combien de situations d’évaluation comporte le CCF ? à quel moment les réalise-ton ? Quelle est la durée des situations d’évaluation ?

Le CCF est en général composé de 2 situations de 55 minutes, l’une avant la fin de la 1ère année et l’autre avant la fin de la 2ème année. 
La mise en œuvre des situations d’évaluation pourrait s’effectuer par vagues successives au cours du 2nde semestre lors des séances habituelles de travaux pratiques.
Cependant, ce cas général ne s’applique pas à tous les BTS. IL convient donc de se référer aux référentiels qui indiquent le nombre de situations d’évaluation, leur durée, leur coefficient, si c’est à l’écrit ou à l’oral, voire qui précisent leur déroulé.

3. Si tous les candidats ne sont pas évalués en même temps, comment gérer les autres ?

Les situations d’évaluation sont organisées dans le cadre des activités habituelles de formation (sauf en algorithmique appliquée).
L'évaluation est effectuée lorsque l'emploi du temps le permet et sans interrompre le processus de formation de ceux qui ont atteint les compétences visées.
Rappelons que l’organisation matérielle du CCF dans l’établissement est du ressort du chef d’établissement et des équipes pédagogiques.

4. Est-il possible d’être accompagné d’un autre enseignant lors de la passation d’une évaluation certificative pour évaluer les étudiants ?

L’organisation matérielle du CCF dans l’établissement est du ressort du chef d’établissement et des équipes pédagogiques. Cependant, les textes imposent que le CCF soit mené par les formateurs eux-mêmes (pour les candidats scolarisés, il s’agit du professeur de mathématiques en charge de la classe).

5. L’utilisation des outils numériques est-elle obligatoire ?

La grille d’évaluation (grille 2014 rénovée et grille 2011) précise que 3 points sur 10 sont consacrés à l’évaluation de l’utilisation des outils numériques dans le cadre de différentes compétences.
Un exercice au moins doit donc nécessiter l’utilisation d’un logiciel.
Par logiciel on peut entendre aussi utilisation de la calculatrice graphique.

6. Quelle attitude adopter si les étudiants n’ont pas leur calculatrice ?

L’usage de la calculatrice, de l’ordinateur et des documents au CCF en mathématiques se déroule selon les préconisations de la formation et dans le respect de la diversité des situations, des supports et des lieux de formation.
Il s’agit d’apporter une réponse cohérente au regard de :

  • ce qui a été fait dans l’année, donc selon les pratiques ;
  • du principe d’équité.

En CCF ou en épreuve ponctuelle orale, il peut toujours être fait usage d'un ordinateur de l'établissement équipé des logiciels ad hoc, conformément aux recommandations figurant dans la lettre d'accompagnement du contrôle en cours de formation pour les BTS de la rentrée 2016.
 

7. Peut-on autoriser les étudiants à disposer de leurs cours lors des CCF ?

L’usage de la calculatrice, de l’ordinateur et des documents au CCF en mathématiques se déroule selon les préconisations de la formation et dans le respect de la diversité des situations, des supports et des lieux de formation.
Il s’agit donc d’être en cohérence avec la formation.

8. Dans quelle mesure les candidats ont-ils connaissance des compétences mobilisées et évaluées au sein des questions ?

En début d’année, les candidats en formation sont obligatoirement informés sur les principes du CCF, sur la définition et le coefficient des épreuves, sur le statut et les objectifs de chaque situation d'évaluation, sur les performances attendues et les conditions de déroulement, sur les modalités de notation, sur l'incidence d'une absence à une situation d'évaluation. Lorsque les formateurs jugent que le moment est venu, le candidat en formation est clairement informé de la date de l'évaluation certificative et de ce qui est attendu de lui pour cette situation. Par ailleurs, les formateurs tiennent compte de l’existence du CCF dans leur pratique usuelle.
Par conséquent, cela implique une pratique régulière de situations proches de celles de l’évaluation pour le CCF

9. Quels documents faut-il fournir à l’issue des épreuves ? Combien de temps doivent-ils être conservés ?

À l’issue de l’ensemble des situations d’évaluation (deux dans le cas général), le professeur examinateur constitue, pour chaque candidat, un dossier comportant l’énoncé de la situation d’évaluation ou des situations d’évaluation, la copie ou les copies rédigées par le candidat, une grille d’évaluation par évaluation et une proposition de note. 
Ce dossier doit être conservé, au sein de l’établissement, jusqu’à la prochaine session de l’examen, c’est-à-dire au moins une année après la session d’examen du candidat.

10. Faut-il fixer un calendrier des situations d'évaluation en établissement ?

Un calendrier rigide fixé précocement et qui ne prendrait pas en compte le degré de performance descandidats ne saurait être satisfaisant et serait contraire à l’esprit du CCF qui veut qu’on évalue les candidatsau moment où l’on estime qu’ils ont le niveau requis (ou qu’ils ont bénéficié des apprentissages nécessaireset suffisants pour aborder une évaluation certificative...). Les formateurs peuvent donc repérer les candidatsqui semblent maîtriser les compétences correspondant à une situation d'évaluation et mettre en place unesituation d'évaluation pour ceux-ci. Ceux qui ne sont pas prêts seront évalués plus tard après uncomplément de formation.

11. Faut-il convoquer les candidats aux situations d'évaluation ?

L'information orale concernant la date de l'évaluation doit être confirmée par un écrit, par exemple par une inscription dans le carnetde correspondance. Cette confirmation écrite vaut convocation. Une liste d’émargement des présents estconstituée.

12. Que faire en cas d'absence d'un candidat à une situation d'évaluation ?

Deux cas peuvent se présenter : l'absence est justifiée ou n'est pas justifiée. La mise en œuvre du CCF relevant de la compétence du chef d'établissement, il lui appartient d'apprécier le motif de l'absence.

  • Absence non justifiée : note 0 attribuée à la situation d’évaluation.
  • Absence justifiée : Il y a lieu de proposer lors d’une séance de travaux pratiques le CCF prévu ; en casd’absence réitérée à cette autre date la note 0 est attribuée à la situation d’évaluation.

Dans certaines circonstances, laissées à l'appréciation du recteur ou de la rectrice, le candidat absent à une ou plusieurssituations d'évaluation (exemple : candidat hospitalisé qui a suivi les cours par correspondance) mais quiréintègre l'établissement avant la date des épreuves ponctuelles, peut se présenter aux épreuves en laforme ponctuelle.
 

13. Faut-il communiquer les notes aux candidats ?

La note attribuée au candidat pour une situation d'évaluation n'est pas définitive (la note définitive étant arrêtée par le jury), elle ne doit donc en aucun cas être communiquée au candidat.
Dans les cas où le CCF comporte deux situations d’évaluation, le candidat doit cependant être informé du degré d'acquisition des compétences évaluées lors de la première situation et ainsi se positionner.

14. Dans quel cas peut-on mettre « 0 » à une évaluation ?

Si la prestation proposée par le candidat ne permet aucune valorisation ou si elle est inacceptable. Par exemple : lors d’un refusde composer.
Le commentaire sur la copie doit justifier la note.

15. Cas des redoublants d’une première année, avec CCF en mathématiques :

L’étudiant redoublant sa première année repasse un CCF selon les mêmes modalités que les étudiants non redoublants de première année, qu’il ait ou non été évalué par CCF l’année précédente.

Cas des redoublants d’une deuxième année, avec CCF en mathématiques
De façon générale, l’étudiant ajourné qui a eu la moyenne à une épreuve a le droit de conserver sa note, qu’elle provienne d’une épreuve ponctuelle ou des deux années de CCF. S’il ne souhaite pas la garder, il repassera la matière dans le cadre du CCF. Deux situations d’évaluation lui seront proposées. Une première, en début d’année, que son professeur lui donnera après avoir fait un bilan de compétences (sur le programme antérieur, si ce dernier a changé). La seconde, selon les mêmes modalités que les étudiants non redoublants de deuxième année.

16. Changement de filière, avec CCF en mathématiques :

Sauf programmes de mathématiques identiques, un étudiant autorisé à changer de STS passe, ou repasse, en début de deuxième année, une première situation de CCF après avoir fait un bilan de compétences avec son professeur.