2009 année mondiale de l’astronomie

Quelques exemples d'utilisation de l'astronomie en classe

À propos de cette page
Naviguer dans la rubrique
Partager

Depuis l’antiquité (peut-être même avant ?) l’astronomie et les mathématiques se nourrissent l’une l’autre. Les premières découvertes astronomiques ont stimulé les recherches mathématiques qui à leur tour ont permis d’affiner les observations et de mieux en comprendre la portée. La géométrie dit-on, est née du besoin de mesurer des distances inaccessibles. On comprend aisément qu’elle ait trouvé dans l’astronomie une nourriture féconde...

Bachelard dit « Le monde doit être admiré avant d’être compris ». De l’admiration à l’observation le chemin est court. Puis les mathématiques font de l’observation, une réflexion. Démocrite (5ème siècle av. JC) formula déjà l’idée que la voie lactée était constituée d’étoiles. Le « Siderus Nuncius », le Messager Céleste dans lequel Galilée expose ses découvertes avec la lunette astronomique constitue sans doute une importante passerelle historique entre l’observation et la compréhension.

Aujourd’hui des outils sophistiqués rendent l’observation et la compréhension de l’astronomie accessible à nos élèves. L’astronomie devient ainsi un champ d’investigation inépuisable pour fournir au professeur de mathématique des supports d’activités variés et motivants. Daniel Verheylewegem Collègue de mathématiques au collège Jean moulin vous propose quelques pistes. Nous vous renvoyons vers des propositions d’activités déjà publiées sur ce site, dont il est l’auteur :

  • Amas d’étoiles,
  • Cratères lunaires,
  • Éclipse de lune

Au delà d’activités ponctuelles pour la classe, nous vous invitons à visiter le site « L’atlas photographique du ciel boréal », réalisé par ses élèves dans l’atelier d’astronomie qu’il anime depuis une quinzaine d’années dans son collège. L’utilisation du logiciel « Cartes du ciel » a permis à un premier groupe d’élèves de repérer les objets célestes observables. Des prises de vue nocturnes du ciel sont effectuées par les élèves. Puis ces images sont traitées avec le logiciel d’astronomie « Iris » (réduction astrométrique, superposition, alignement et addition des images). Notre collègue résume les contenus mathématiques sous-jacents (système de coordonnées équatoriales) dans ce document extrait de Wikipédia. Son site est hébergé sur le site de Sciences à l’école.

Quelques suggestions de visites complémentaires :

http://www.sciencesalecole.org/. Le site Sciences à l’école dispositif d’initiative ministérielle qui a pour but de soutenir et inciter des projets de culture scientifiques dans l’enseignement du second degré . Une partie du site est consacrée à l’astronomie.

http://www.ap-i.net/skychart/fr/start . Le site du logiciel libre ’’Cartes du ciel’’. Ce programme permet de dessiner des cartes du ciel d’après les données de catalogues d’étoiles et de nébuleuses, ainsi que la position des planètes, astéroïdes et comètes. C’est un atlas céleste bien plus complet qu’un simple planétarium.

http://www.astrosurf.com/buil/iris/iris.htm. Le logiciel gratuit Iris qui permet un traitement très poussé d’images d’astronomie.

Fichiers associés

Article complet au format pdf