Des chefs signent la collation du premier "don du sang gastronome" au théâtre d'Orléans

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Après le musée, le hall du théâtre accueillera une collecte insolite. Une première, même : des chefs vont cuisiner bénévolement pour rassasier les donneurs.

Les places se sont vite arrachées : sur les 130 créneaux, il n’en restait que sept, ce vendredi 10 septembre. La collecte de sang dite "gastronome", dans le hall du théâtre, a tout de suite attiré les donneurs, curieux, gourmands.

Cet événement prévu le 17 septembre et inédit dans le Loiret, est co-organisé par les clubs service Ladies’Circle 95 Orléans et La Table Ronde.

"C’est une action récurrente dans d’autres villes, notamment à Tours, mais c’est une première à Orléans", explique Géraldine Mouthon, présidente fondatrice et chargée du don de sang à Ladies’Circle.

Première étape, après accord de l’Établissement français du sang (EFS) : recruter des restaurateurs locaux, sensibles à la cause. "Ils vont préparer en amont, le jeudi soir, et l’association récupère les plats et les sert le vendredi." En l’espèce, l’EFS a demandé que les pièces soient individuelles pour des raisons sanitaires.

"Le plateau sera identique pour tous les donneurs, avec du salé et du sucré. Chacun des six restaurateurs (La Parenthèse, Mamie Miam Miam, Mijana, le Café du théâtre, Les Canotiers et La Biscuiterie de Chambord) produira une pièce, bénévolement."

Histoire de vous faire saliver, on y trouvera des petits sablés personnalisés, des verrines aux rillons, une autre au chèvre frais, du caviar d’aubergine… De quoi, il est vrai, rehausser le standing de la collation toujours offerte après le don.

Et quand c’est bon, on veut souvent du rab ! Justement, la volonté des clubs est de pérenniser cette action, au moins une fois par an mais "tout reste à inventer" (lieu, date…). Sûrement en variant les restaurants partenaires.

Très bon bilan pour la collecte au musée

En tout cas, ces opérations atypiques et innovantes semblent plaire ! Le public répond présent. Au musée des Beaux-Arts, pour la première de ces collectes mensuelles, le 6 septembre, "110 personnes sont venues, dont 13 nouveaux et un nombre important de personnes qui n’étaient pas venues depuis longtemps. Ils ont sûrement été attirés par le lieu, ça réactive l’envie", analyse Sophie Perruchot, planificatrice des collectes dans le Loiret, à l’EFS.

Ce genre d’événements permet de renflouer les stocks et de "récupérer les donneurs perdus pendant la crise", notamment en raison de la suspension des collectes en entreprises.

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