Archives École et cinéma 2005-2006


Cycle II : Peau d’âne

Film de Jacques Demy
France, 1970, couleur, 89 minutes
sur le site « Les Enfants de cinéma »
sur le site « Transmettre le cinéma » qui propose un extrait du film.
 

Propositions pédagogiques  

Une Reine en se mourant fait jurer au Roi son époux de ne se remarier qu’avec une femme plus belle qu’elle. Muré dans son veuvage, le Roi se décide enfin à regarder des portraits de princesses à marier. Un seul retient son regard : celui de sa propre fille. Il décide de l’épouser. Effrayée, la jeune princesse demande conseil à la Fée, sa marraine, et exige de son père des robes merveilleuses mais irréalisables … Pourtant le roi s’exécute. La Fée conseille alors à la jeune fille de demander à son père la peau de l’âne miraculeux, faiseur d’or. Le Roi y consent. Dissimulée sous la peau de l’âne, la Princesse s’enfuit, et va travailler comme souillon dans une métairie. De temps en temps, en secret, Peau d’âne revêt ses atours de Princesses. C’est ainsi, qu’un jour, un jeune Prince qui passait par là, la remarque …


Princes et princesses

Film de Michel Ocelot
France, 1999, animation, couleurs, 1h10

suite de six contes
sur le site « Les Enfants de cinéma »
sur le site « Transmettre le cinéma »
 

Propositions pédagogiques  

La princesse des diamants - Un jeune prince, aidé d'une multitude de fourmis qu'il a sauvées de la destruction, retrouve les 111 diamants qui constituent le collier d'une princesse : il la sauve ainsi du sort qui la frappait et peut l'épouser.

Le garçon des figures - Egypte. Un pauvre fellah offre à la reine des figues succulentes mûries en plein hiver. L'intendant du palais, fourbe et jaloux des présents que la reine lui offre en remerciement, cherche à perdre le jeune homme. Sa traîtrise se retourne contre lui.

La sorcière - Moyen-Age. Personne n'est jamais parvenu à pénétrer dans le château de la sorcière, malgré de puissants assauts. Sans arme aucune, un jeune garçon y parvient cependant et épouse... la sorcière.

Le manteau de la vieille dame - Dans le Japon d'Hokusaï, un voleur veut dérober son superbe manteau à une très vieille dame. Mais la malice de cette dernière va lui faire passer une nuit qu'il n'oubliera jamais.

La reine cruelle - En l'an 3000, une reine cruelle tue ses prétendants. Un simple montreur de « fabulo » (petit animal qui siffle à merveille) parvient à échapper à son « mégaradar » et à son rayon de la mort, et à l'épouser.

Prince et princesse - De baiser en baiser et de métamorphose en métamorphose, un prince et une princesse voudraient bien retrouver leur forme initiale, surtout le prince devenu... princesse !

Chang
Film de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack
Etats-Unis, noir et blanc, 1927, muet, 70mn
sur le site « Les Enfants de cinéma »
sur le site « Transmettre le cinéma »
 
Propositions pédagogiques  

Au nord-est du royaume de Siam, Kru et Chantui vivent dans une petite maison sur pilotis au cœur de la jungle, avec leurs trois enfants – Nah, le fils, Ladah, la fille et un bébé – et avec Bimbo, leur singe. Mais les animaux sauvages rôdent et attaquent, malgré l’enclos,  les animaux familiers de la petite communauté. Kru retourne dans son village demander de l’aide pour organiser une battue où seront tués deux tigres et une panthère. La paix semble revenue quand une maman éléphant, dont Kru a capturé le petit Chang, vient délivrer sa progéniture… et démolit la maison ! C’est la fuite jusqu’au village. Le grand troupeau d’éléphants, dont Kru avait aperçu la trace, arrive à son tour, horde sauvage, ravageant tout sur son passage. Mais Kru et ses compagnons, rusés, les piègent dans un enclos (Krall)  où ils seront dressés pour le travail agricole… De nouveau le calme, de nouveau la sérénité règnent dans la jungle pour la petite famille, aidée maintenant de son Chang… Mais jusqu’à quand ?

La Belle et la Bête
Film de Jean Cocteau
1946, noir et blanc, 95mn
sur le site « Les Enfants de cinéma »
sur le site « Transmettre le cinéma » qui propose un extrait du film.
Propositions pédagogiques  

Il était une fois une jeune fille qui portait le prénom mérité de Belle, toute dévouée à son père et aux exigences de ses deux sœurs. Avenant, l’ami de leur frère, soupirait pour Belle qui se refusait au mariage… Un soir, égaré  en forêt, le père trouve refuge dans un mystérieux château. Ayant cueilli une rose, il voit surgir un être fabuleux, mi-homme mi-bête, qui le condamne à mourir ou à lui livrer une de ses filles. Belle se sacrifie. D’abord terrifiée par l’aspect de la Bête, elle se laisse émouvoir par sa dévotion amoureuse. La Bête consent au départ de Belle auprès de son père malade et lui confie les secrets de ses pouvoirs. Mais Avenant, les ayant percés, tente de s’emparer du trésor de la Bête et trouve la mort, tandis que Belle, trop tard revenue, découvre la Bête agonisante. Mourant dans les bras de Belle, elle se transforme en un prince, qui a les traits d’Avenant et emporte Belle dans son royaume éthéré.


La Petite Vendeuse de Soleil

Film en couleur de Djibril Mambety Diop
Sénégal-France-Suisse, 1998, 43 mn
sur le site « Les Enfants de cinéma »
sur le site « Transmettre le cinéma » qui propose un extrait du film.
Propositions pédagogiques  

Depuis longtemps, la vente de journaux à la criée dans les rues de Dakar est l’apanage des garçons. Sili, douze-treize ans, une jambe ballante appareillée, quitte chaque jour sa cité Tomates pour la ville, y mendier et nourrir ainsi sa famille. Un matin, elle se fait bousculer par un jeune vendeur. Elle décide alors de cesser de mendier pour vendre, elle aussi, des journaux, car « ce qu’un garçon peut faire, une fille peut le faire aussi ».
Au dépôt de presse, Sili obtient treize « soleil ». Mais les garçons ne l’acceptent pas et la menacent d’emblée. Un jeune vendeur solitaire, Babou, prend sa défense. Quelqu’un lui achète tous ses journaux, et lui donne un gros billet. L’agent qui passait ne veut pas croire qu’elle a gagné cet argent honnêtement. Il l’emmène à la police. Sûre d’elle même, Sili se justifie devant le commissaire, exige des excuses, fait libérer une femme, elle aussi accusée de vol sans preuve, et repart son gros billet en main. Avec, elle achète un parasol pour sa grand-mère aveugle, qui psalmodie dans le soleil du marché. Elle distribue la monnaie restante aux vieilles femmes et aux enfants.
Sili conte et chante ; Babou, qui ne sait lire que le Coran, applaudit. Mais la bande des vendeurs, jaloux du succès de Sili, la malmène jusqu’à lui voler sa béquille. L’amitié des deux enfants triomphe : Sili monte sur les épaules de Babou. Ils s’éloignent dans une trouée de lumière.

Le Cerf-volant du bout du monde
Film de Roger Pigaut et Wang Kia Yi
France/Chine, 1958, couleurs, 82 mn
sur le site « Les Enfants de cinéma »
sur le site « Transmettre le cinéma » qui propose un extrait du film.
Propositions pédagogiques  

A Montmartre, Pierrot et sa bande récupèrent, non sans mal, un magnifique cerf-volant échoué sur un arbre. Les enfants y découvrent une lettre en chinois. Bébert, le petit « dur », vole alors la queue du cerf-volant. Traduite par l’antiquaire chinois, la lettre apprend à Pierrot et sa petite sœur Nicole qu’un ami chinois attend à Pékin la réponse de celui qui aura trouvé sa missive. Las, l’adresse était inscrite sur la queue de l’objet volant ! Dans la nuit, Pierrot invoque Souen Wou Kong, le roi des Singes, figure du cerf-volant. Il s’anime et transporte magiquement Pierrot et Nicole à Pékin, bien décidés à retrouver leur ami chinois grâce à de nouveaux copains . Mais le terrible Bébert se dresse encore sur leur chemin et le rêve se transforme en cauchemar. Pierrot, redevenu chef de bande, avec l’aide de Monique, une petite Chinoise qui parle français, cherche l’ami Song Siao Sing. Le roi des Singes offre une bille magique qui s’avèrera bien utile pour sauver Pierrot d’une exécution dans la Grande Pagode… C’est le retour à Montmartre, la réconciliation des enfants et … enfin, la rencontre, tant espérée, à Pékin, avec le nouveau copain.